Ce qu’a déclaré Patrick Muyaya sur Uvira
Il a dénoncé une “catastrophe humanitaire” — il affirme que, dans la zone « axe Kamanyola-Uvira », plus de 200 000 déplacés ont été recensés, avec des « morts par dizaines » et de nombreux blessés.
Il a qualifié la situation de “déteriorée” et “inacceptable”, malgré la signature récente de l’accord de paix à Washington.
Il accuse le pays voisin Rwanda d’être directement impliqué, estimant que l’avancée des rebelles M23 vers Uvira — et les violences associées — témoignent d’une violation flagrante de l’accord.
Il met en garde contre ce qu’il appelle une “régionalisation du conflit”, craignant que la guerre ne déborde vers les pays voisins, notamment le Burundi.
Il insiste sur la nécessité d’une mobilisation nationale autour du Félix Tshisekedi (Président de la RDC) pour faire face à « cette agression » — il appelle les Congolais à rester unis et vigilants.
Pourquoi ces déclarations
Ces propos viennent dans un contexte où le conflit dans l’est de la RDC s’est intensifié, avec des affrontements attribués au M23, que Kinshasa considère comme soutenu par le Rwanda.
Pour le gouvernement congolais, l’offensive de M23 vers Uvira constitue non seulement une crise sécuritaire, mais une offensive qui menace la stabilité de toute la région des Grands Lacs.
Ce que le gouvernement réclame
Suivi “minute par minute” de l’évolution de la situation.
Une action coordonnée — mobilisation nationale — pour répondre à la crise, notamment humanitaire.
Un appel à la vigilance des populations, à l’unité nationale, et au soutien de la communauté internationale pour aider les déplacés et victimes.
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